Android est un système d’exploitation très populaire dans le secteur mobile. Par rapport à iOS et Windows, il occupe les 80 % des marchés de smartphones vendus dans le monde. Ce qui fait de lui une excellente cible des actes de piratage. La sécurité est devenue une question de mise pour les développeurs des applications Android. Mais, que cache-t-il vraiment le système Android ?
Android contient des malwares
Selon l’étude de Zimperium, un leader dans la sécurité mobile, 95 % des téléphones sous Android représentent une grande vulnérabilité aux logiciels malveillants. Ces smartphones sont exposés à 75 000 menaces. La plupart d’entre elles débarquent sur le téléphone lorsque l’utilisateur télécharge des applications en dehors de Play Store. Ces logiciels malveillants ou virus augmentent la facture du mobile. Ils envoient des SMS surtaxés et font des appels sans votre permission. Les plus connus d’entre eux sont Andr / Pjapps-C, Andr / BBridge-A et Andr / Generic-S. D’autres noms comme Andr / Batterd-A et Andr / DrSheep-A devraient également attirer votre attention. Certains virus sont juste illégaux ou publicitaires, d’autres volent des données personnelles, envoient des messages surtaxés ou piratent vos comptes sociaux.
Le problème de mise à jour et de personnalisation
Les téléphones Android ne possèdent pas tous la même version. Cependant, seuls 9 % à 39% des utilisateurs font la mise à jour de leur système. Google ne les oblige pas non plus. Puis, certains modèles disposent d’une mémoire très limitée qui ne permet pas d’installer la mise à jour. A défaut de cela, la plupart des smartphones Android représentent un niveau de risques de sécurité très élevé. Les développeurs font tout pour les corriger à temps, cependant, il faudra que les appareils soient à jour pour en profiter. Avec des launchers alternatifs, il est possible de personnaliser son Android. Toutefois, il faut rester prudent, car certains launchers peuvent devenir des brèches de sécurité pour le téléphone. En d’autres mots, l’utilisateur peut être victime de phishing. Les icônes sur le bureau ou launcher ne permettent plus d’aller à l’application d’origine.